Formé à l’école de photographie de Toulouse, membre de I’UPP (union des photographes professionnels), BERNARD GALERON commence sa carrière à Paris en tant qu’assistant de photographe de mode et de décoration. Après huit années de photos publicitaires (Air France, Pommery…), il quitte Paris définitivement en 1990 pour la Bretagne,  suite à une première grande commande pour décorer quatre navires de la Brittany Ferries : ce sont entre autres les paysages qui l’inspireront.

Depuis 35 ans, en témoin sensible, il ne se lasse pas d’arpenter passionnément la France entière, qu’il sillonne pour  la revue « Vieilles Maisons Françaises ». Il repère les plus beaux sites du patrimoine, laisse en quelque sorte « infuser », et en révèle l’âme et la beauté, toujours en phase avec les maîtres des lieux : les possibilités de rencontres sont infinies et il en mesure toujours la valeur…

En parallèle, il assure des commandes régulières avec la presse magazine et l’univers du livre.

Il  réalise par ailleurs des reportages pour ses commanditaires privés et institutionnels. En découle une association de sujets, de matières, de paysages et de nuances, lesquels révèlent toute la richesse d’un territoire.  Telle une invitation à voir et à ressentir sur l’épaule puissante du pays breton, sa photographie englobe avec virtuosité de splendides portraits d’hommes et de femmes ainsi que de grands paysages aux « pleines formes » sensuelles. Elle   s’arrête fréquemment sur le détail subtil : à chaque fois, et on ne peut y échapper, la magie opère et l’œil bascule dans une autre dimension… cette attention au fragment, quasiment érigée en méthode, guide inéluctablement le regard vers l’abstraction, pour notre plus grand bonheur.

BERNARD GALERON s’est forgé un style singulier, explorant sans cesse la texture si diverse des matériaux comme les roches, le bois, les sols, le minéral, l’eau, les tissus… l’air. Il en use aussi en les agrandissant pour composer les fonds extrêmement travaillés de ses clichés. Sa photographie capture alors en douceur ce qui relève du « sauvage » et nous l’offre comme autant d’instantanés d’émotions vives. Sans doute se rend-on compte, mais toujours après coup, que l’image apparemment domptée, n’est jamais silencieuse : froissement ténu de l’étoffe, chuchotis de la pluie, crissement des feuilles, craquement des boiseries, eaux fuyantes du ru, soupirs et rugissements du vent sur les crêtes…

En 2017, il est parmi les finalistes du Grand Prix Photographique de Bretagne. Depuis 2009, il dispose d’un studio de 45 m² avec puits de lumière naturelle, équipé avec imprimante EPSON lui permettant de présenter en très grand format son travail personnel, lors d’expositions. L’impression numérique de grande qualité lui offre la possibilité de réaliser des tirages en digigraphie, numérotés sur différents papiers.

Il n’est plus à prouver que ce poète est à même d’évoquer la modernité de notre temps tout autant que sa puissance traditionnelle à travers de grands formats résolument contemporains.